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123 rue des pyrénées

Publié le par drink 75

 

Au rez de chaussée d'un appartement de l'immeuble informe du 123 de la rue des pyrénées, un père demande a sa fille ce qui semble la perturber, en effet celle-ci semble un peu perdue. Tu te rends pas compte papa, ce soir il y a 4 concerts auxquels je voudrais aller. Seulement 4 ?  demande celui-ci. Sa fille ne semble pas relever l'ironie de la remarque et boit une gorgée de café tout en le regardant. Il ferme la fenêtre comme pour calmer le bruit de la circulation au dehors. Il y a nilufer yanya au point éphèmère, mais bon, ça ne me dit rien, si c'était pas cher et qu'il n'y avait rien d'autres, j'aurais peut-être été faire un tour, mais si j'aime bien quelques unes de ces chansons, je ne suis pas sur d'apprécier tout le show, tu vois. C'est vrai réponds le père, mais c'était peut-être le concert a voir après tout. Tu te crois dans les années 90 carrot daddy lui réponds sa fille, oui c'est la soirée hype, juste pour dire si elle explose un jour que tu y étais. Ca me rappelle ton histoire, le concert de nirvana au farenheit que des milliers de personne disent avoir vus, alors que dans la salle d'issy les moules tu mets 200 personnes bien tassés. Au troisième étage du 123 de la rue des pyrénées, une femme parle a une autre femme dans l'appartement qu'elles occupent pour quelques heures encore. Pourquoi partir pour cette autre ville, pourquoi tout quitter, pourquoi me quitter, pourquoi quitter belleville ménilmontant, pourquoi changer de boulot, pourquoi putain ? L'autre femme qui remplit un dernier carton de bouquins qu'elle doit emmener avec elle, n'a plus envie de parler. Elle a hâte d'être dans sa voiture et de parcourir les 300 kilomètres qui la sépare de la nouvelle ville, de la nouvelle vie, du nouvel appartement, de la nouvelle solitude, des nouvelles errances. L'homme se verse une limonade, en attendant la suite des interrogations de sa fille. Il l'aime beaucoup plus qu'il n'aurait cru, il la trouve tellement mature comparé a lui au même âge, il faut qu'il s'accroche encore un peu, malgré la maladie, il doit continuer la route jusqu'a ce qu'elle soit adulte. Sinon il y a traverse qui joue avec deux autres groupe au supersonic, c'est gratuit, et ils jouent en premier, il faut y aller pour 20h30 ce sera fini 40 minutes après. C'est free mais j'aime pas les deux autres groupes dit-elle en fronçant les sourcils. Ensuite choix numéro deux, louis lingg et pkrk au cirque électrique. On a vu dix fois louis lingg dit son père. Oui mais je ne les ai pas vu depuis longtemps rétorque sa fille et j'ai pas vu pkrk depuis encore plus longtemps ! L'homme se sent fatigué, la veille il n'a pas été voir the staches au zorba, pourtant il adore les 4 jeunes suisses mais l'énergie n'était pas là. Alors qu'elle ferme son carton dans l'appartement du 123 de la rue des pyrénées, la femme regarde celle qui est maintenant son ex-copine qui se met a chialer. Bordel heureusement qu'elle part. Au fond vivre en couple aura toujours été un échec, par sa faute. Les femmes, les hommes, le résultat aura été le même. Elle ne part pas très loin de paris, une heure de tgv, mais elle ne connaît personne dans la nouvelle ville. Ce n'est pas une ville a la mode. Elle pourra s'enterrer et disparaître, c'est tout ce qu'elle veut, s'enterrer et disparaître. Et enfin reprend sa fille assise sur un tabouret de bar, inner terrestrial. Sauf que c'est un peu cher, vu que c'est au new morning, et qu'il faut se taper la fraction et los trs puntos. C'est bien la fraction, souligne son père. Oui il y a 25 ans, c'était pas si mal, dit sa fille. Moi je vais voir traverse, dit son père, je les ai jamais vu, c'est gratuit et c'est pas loin le supersonic. Le cirque électrique et le point éphèmère non plus dit sa fille. Et demain demande son père, aller voir thharm et heimat ou tole froide et cocaïne piss ? Elle ferme un dernier sac, elle n'a même pas envie de parler. Sa copine enfin son ex-copine pleure toujours, pleure encore et toujours. Elle ne sait ce qu'on doit dire quand on quitte quelqu'un. L'autre lui tombe dans les bras et lui souhaite bonne chance. Elle lui dit qu'elle ne lui en veut pas, qu'elle lui souhaite bonne chance. Enfin les trucs a la con qu'on souhaite pour faire croire qu'on prend bien le truc. Elle fait la sympa en espèrant qu'elles garderont le contact et qu'elle y croit encore. Partir, se dit-elle, partir et ne plus te revoir. Adieu paris, adieu tout le monde.

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124 Rue des pyrénées

Publié le par drink 75

 

Au premier étage de l'immeuble du 124 de la rue des pyrénées, l'homme relit la nouvelle qu'il à écrite pour un concours de nouvelles sur le rock'n'roll. "Las. Se vautrer dans les fleurs en bas de la rue Crébillon. Tu perds tes papiers. Fille qui se brûle les mains avec des cigarettes pour être sure de bien souffrir est sous l'influence du Rohypnol.  pourtant mais elle fait n'importe quoi. Tu as un peu plus de 20 ans à peine 22 et tu fais n'importe quoi. Seul ce qui te détruit te plaît, ce sont les années de déroutes ordinaires. Elle est défoncée à cause des médicaments et de l'alcool. Tu rentres à l'appartement. Boites de conserves vides et un peu de sang par terre. Des morsures de mâchoires dans les draps. Elle fait n'importe quoi. Mais toi aussi. Tu cours dans les rues du quartier Decré, tu traverses le cours des  40 otages et tu fonces vers chez l'autre. L'autre qui picole des verres et des verres, l'autre qui inflige à son corps des tourments sans fin. Une vie sans suite de douleurs ordinaires non maîtrisées comme qui dirait expurgées de toute vitalité. Une vie sans souffle. Les serments les uns après les autres, comme on va arrêter la drogue et l'alcool, comme on va vivre comme les autres vivent, on aura des enfants et tout ça tout ça. Et puis non, nous picolons et nous hurlons dans la nuit comme des soudards qui ne se réveillent jamais. L'autre n'est pas là. L'appartement est vide, vide de tout d'ailleurs, hormis ce lit défait, hormis tous ces écrivains morts dans la bibliothèque, c'est la grande période ou on vénère des gens comme sylvia plath. On vénère les suicidés.  Où est l'autre ?  Peut-être embarquée par les flics ou alors dans un lit sous des lanières de cuir à l'hôpital. Saint jacques. Tu ne sais pas quoi faire, il fait nuit sur nantes. Tu ne sais pas quoi faire. Tu fonces vers la place de la bourse, tu fais n'importe quoi. Cabine téléphonique. Tu prends le tram jusqu'à la gare. Asphalte mouillé. Elle. L'autre. Tu ne sais pas  choisir déjà, c'est ainsi que se rythmera toute ta vie, dès que tu rencontres une fille toutes les autres meurent, dès que tu couches avec une fille tu ne couches plus avec toutes les autres. Sauf là, l'une et l'autre tu ne sais plus. Tu grattes les murs de la gare de nantes avec tes ongles en sang. Tu renifles les odeurs mais tu ne sens rien. Tu regardes le tableau des trains qui arrivent et qui partent, tu sais que tu devrais en prendre un pour n'importe où, pour n'importe quoi d'autre. Que cette hésitation sans fin entre l'une et l'autre. Tu joues ton destin en lançant une pièce et puis non tu ne regardes pas. Le pile ou face. Tu te dis qu'il suffit qu'une des deux meure. La fièvre, tu sens la fièvre. Infirmier. Je peux vous parler ? Mais non tu n'es pas encore à l'hôpital, tu n'y es pas encore, tu erres dans la ville, un peu sombre, un peu humide, un peu froide, un peu morte sans doute. Tu retrouves l'une dans une boîte homo en train de sniffer du poppers. Rue quoi déjà ? Vers le centre. Là, ça devient n'importe quoi, tout le monde court après tout le monde. Personne ne court plus après personne. Comment dire ? Comment vivre ? Comment faire ? Je ne sais plus, je ne sais pas. Tu quittes la boîte, ce n'est pas encore l'époque des téléphones portables ou l'on retrouve tout le monde, ou l'on ne parle à personne, ce n'est pas encore cette période, c'est encore l'époque où une soirée peut décoller avec les gens présents, ce n'est pas encore cette vie à toute vitesse où il faut toujours qu'il se passe quelque chose. Je quitte la boîte homo, je laisse l'autre le nez dans les drogues pendant que l'une est perdue. C'est encore l'époque des surprises, si ça se trouve l'autre est avec son amant régulier. Je vais boire des bières dans ce rade vers la rue de l'évêché. Courir. Encore. Courir après l'une et après l'autre. Tu n'as plus les clés de l'appartement, tu ne sais plus qui veut et qui ne veut pas, qui veut vivre avec qui. Tu t'épuises dans l'alcool, déjà et pour toujours, tu ne sais plus rien de ta vie, de la vie des autres. Tu commences déjà cette vie vaine ou tu passeras ton temps à courir après les autres, à mourir après les unes. Ce n'est que le début.Rue de budapest. Entre le monoprix et la tour de bretagne. Elle est sur la terrasse au sixième étage. Voudrait bien se jeter. Mais ne peut pas. Whisky sur Rohypnol. Pas con le mélange. Pizzéria rue jean jacques rousseau. Les mains. Ses mains...Des dizaines de coupures sur le dos des mains, ces crises où elle se blesse pour ne pas oublier qu'elle est cinglée. Tout le monde a peur. Sauf moi. Je suis alcoolique il faut dire je ne me rends compte de rien. Putain de croute de sang sur ces mains à elle. . L'une qui veut se balancer de sa terrasse. Et l'Autre qui boit des verres. Et des verres. Il te dit quoi le gars qui connait vaguement ta vie ?  Une seule de ces deux filles te rendrait déjà cinglé. Et toi tu veux tenir une relation avec les deux nanas les plus déjantés à 200 bornes à la ronde. Après-midi rue du calvaire. Porte bien son nom cette rue à la con. Cafétéria.. Le rendez-vous de ce que tout ce que Nantes compte comme brin d'errants, de défoncés, d'alcooliques et autre personnes sous état médicamenteux avancés. Les foutus de la vie. Les morts pas en sursis. Cafétéria. "Ca va flancher". Tu m'étonnes. Café. Des heures là. L'après-midi en attendant la nuit. La vie en sourdine. Le Nantes de cette époque qui se sent encore un peu merdeux car tous les musiciens et toute la culture sont à rennes. Nantes c'est morne. A l'époque il n'y a rien. Une ville de vieux bourgeois avec un maire de droite. Elle. Qui chiale sur les marches de l'opéra.  L'Autre qui sort de st jacques pour boire des verres. Les jardins de l'hôpital. Tu traînes au ciné. Angoisse. Estomac noué. Défonce. Hypnotiques et excitants. Défonces. Tout le monde qui se shootent, claquer des thunes qu'on a pas dans tous les restaurants chers de la ville. Ne rien manger. Zoner au magasin de disques. Rue crébillon je crois. Piquer des trucs. Tout le monde  qui lèche les pavés pour extraire de la poudre qui rend dingue. A quatre pattes. La ville entre deux eaux. A peine un tramway. Le morne fric. La défonce déjà. La peur de la nuit. La peur de la vie. On sait pas où on va mais on fonce. Toujours foncer. Toujours défoncer. Ne rien lâcher dont les autres pourraient profiter. Les murs gris et ternes de saint-jacques...Grillages aux fenêtres...L'une et l'autre sont parties ailleurs...La fin du cauchemar...Ma part de ténèbres... Fièvres...Merde sur les murs...Sang sur le sol...Des taches partout....Des gens qui parlent...Bouillie indescriptible...Porte fermée sur nos vies qui ne se veulent...Laisser moi partir rejoindre l'une et  l'autre...Ricanements...Corps enfiévrés...Goût de fer dans la bouche...Goût de merde dans la gorge...Odeur de morts....Senteurs des corps...Odeurs de merde...Des cris...Portes fermées...Vomi sur le sol...Nous sommes si jeunes et nous ne pouvons pas attendre...Nous sommes si jeunes...On ne verra pas l'an 2000...Beaucoup trop loin...On sera morts...Hein...Coke dans le sang encore...Hurlements...Portes fermées...Héroïne dans le sang...Matelas sur le sol...Petites pilules...Alcool dans le sang...Couverts en plastique....Ne pas se couper...Ils ont peur qu'on se fasse mal alors qu'ils nous trépanent... Ah les comiques...Murs sales...S'échapper...Portes fermées...Barreaux aux fenêtres...Cris...Gens qui parlent...Comment tu veux t'en sortir...Partir...Tu voudrais voir la gare...Après ça va mieux...Ping-pong...Prendre le train...Tu veux quitter la ville...Prendre le train...Tu peux pas partir...Sans elle et l'autre...C'est pas un putain de cauchemar...Baladeur...T'écoutes quoi...Un gars qui s’assomme contre les murs...Pas de rasoirs...Et toujours les portes fermées à clé...La réalité...Faut me laisser...Pilules...Shoot...Barreaux aux fenêtres...Un gars qui te parle...Les conversations...Tu planes...Tu sens plus rien...Faudrait sortir...Tu pues le vomi, haleine de médicaments...Tu sens le terne et la merde...Ta gueule...Pas de miroir pas se couper...Tu vois ton visage dans une fenêtre...Même pas mort...Il faut que tu téléphones...Faut que tu trouves un putain de téléphone...Alors tu appelles l'une et puis l'autre...L'une et l'autre...Mais personne ne décroche...Elles sont parties...On te raccompagne dans ta chambre...Sans l'une ni l'autre...Sans l'une et l'autre...Personne ne décroche..."

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125 Rue des pyrénées

Publié le par drink 75

 

Au 125 de la rue des pyrénée, une femme allume une cigarette, prends un stylo et ouvre un cahier a petits carreaux. Elle se met a écrire. "Je ne peux plus vivre ainsi. Plus possible. Je ne veux plus une vie normale, que des cauchemars, cette douleur n’est pas supportable, cette boule dans mon corps qui me détruit. Je ne peux plus vivre ainsi, ce rictus sur mes lèvres, et toute cette vie qui m’échappe. Je ne veux plus vivre mais je ne suis sûre d’arriver à mourir déjà...Tout cela me semble parfait...Absolument parfait…Je crois que vous êtes complètement guérie, c’est très bien...Alors lui il est cinglé, et puis il me parle comme si j’étais débile profonde, je sens que ça va me plaire...Elle est en vacances la gynéco, mais je me demande où elle a trouvé un remplaçant pareil. J’ignore s’il joue un rôle et si c’est naturel. Il semble artificiel, il a un côté enjoué qui me tape sur les nerfs. Il a dû lire mon dossier, il doit-être écrit en toutes lettres que j’ai été violée, alors il se dit qu’il faut me remonter le moral. Ça rend peut-être cinglé à force la vision de toutes ces chattes...Il en fait un peu trop là, il répète que c’est parfait comme si j’avais le plus beau sexe féminin de la galaxie, on dirait que je viens d’enfanter l’enfant Jésus. Ça vient soudain les larmes. Chialer comme une gamine, voilà ma vie depuis quelques temps, pleurer sans fin, les larmes envahissant mon visage, que ça me vienne, que ça m’inonde. Pleurs et cauchemars...Voilà l’intitulé de ma vie, ça me rend dingue. Ne pas réussir à surmonter cela. Tous les jours, il faut que je me vide, que je me laisse aller. Je sais que le goût des larmes ne me passera jamais, c’est une absolue certitude. C’est sans fin. Ce côté systématique, extrémiste dans les idées que je n’arrive pas à empêcher. J’en ai assez de tout cela. Et le gynéco qui me dit que je suis guérie. Je n’ai jamais été malade. Mais je ne lui dis rien. En même temps il ne me regarde pas comme si j’étais une bête curieuse, ça change. Il écarte les lèvres de mon vagin et continue de dire que ça lui semble parfait. Ce n’est pas moi, c’est un autre sexe qu’il ausculte, ce n’est pas mon corps, je n’ai plus de sexe moi, je n’ai plus de matrice, plus de machine à reproduire, plus de pompe à plaisir...Ah mais non, c’est vrai, j’allais oublier, je suis guérie...  Ça me ramène aux autres pendant qu’il m’ausculte. Tu sens quand je te baise ? Nous allons y aller tranquillement, nous avons tout notre temps. Ouvre la bouche, tu vas me sucer, il ne faut pas pleurer, laisse-toi faire...Trois hommes pour toi toute seule, c’est pas beau ça...Tu es gourmande toi...C’est nouveau ça, pendant que le gynéco mets ses doigts gantés dans mon sexe, je pense aux violeurs...Je me demande pendant combien de temps, on découvre de nouvelles douleurs, de nouvelles bizarreries, si ça dure des mois ou des années. L’autre matin, je me suis réveillée avec le pouce en sang, je l’avais mordue une partie de la nuit...Trace de sang et de dents sur mon pouce...Des surprises qui se succèdent, ou alors la folie qui fait son apparition, je ne sais plus, de toutes façons cette histoire finira mal...

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126 Rue des pyrénées

Publié le par drink 75

 

Au 126 de la rue des pyrénées, l'homme boit un café. Il regarde les murs de son appartement, ses 24 mètres carrés virgule 66. Il a du mal a imaginer ce que représente soixante six centièmes de métre carré ? Il regarde les murs qui semble se raréfier, l'espace qui se met a manquer. Il se lève et il rit en ouvrant la fenêtre, en pensant que c'est pathétique de vivre dans un lieu aussi ridicule. C'est a quel moment que paris est devenu cette ville hors de prix ou tout le monde vit dans un placard, ou ceux qui ont eu la chance d'obtenir un appartement social il y a des décennies le garde jalousement ? C'est quand que c'est devenu intolérable ? C'est quand le pire est devenu de pire en pire, quand il était jeune c'était déjà trop cher, c'était déjà n'importe quoi. Il va partir, il est à la fenêtre de ce logement qu'il sous-loue puisque on ne peut plus louer a paris, on ne gagne jamais assez, il y a toujours quelques centaines de candidats pour le même appartement qui ont un meilleur dossier que toi. Pourtant il gagne bien sa vie. Mais paris est devenu impossible, si l'on est seul ou si l'on a pas hérité d'un appartement. Il ne se sent même pas triste maintenant qu'il va quitter la ville, ce fut simple en fait, il a suffit de postuler a son travail, pour l'autre ville. Il habitera dans un appartement trois fois grand pour moins cher, bien sur il habitera dans une ville plus petite, il ne connaîtra plus personne. Mais ce n'est pas grave. Il empilera ses livres dans de grandes bibliothéques. Tout sera bien. En ordre. Il a un peu peur bien sur, de nouveaux collègues, une nouvelle ville, un sentiment de solitude inexorable sans doute. Mais ce n'est pas grave, paris n'est plus possible. Il sait qu'il va devoir quitter son placard du 126 de la rue des pyrénées.

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