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286 rue des pyrénées

Publié le par drink 75

 

C'est comment le 286 rue des pyrénées ? Je ne sais pas. Je m'en fous. Les gens qui y vivent je m'en fous aussi. Je m'en fous totalement. Je suis assis devant l'adresse, des filles viennent bronzer, enfin un truc comme ça. Je ne sais pas trop. Je suis tellement loin de la vie vous savez. Tellement loin. Le mec est beau putain. Le mec qui a vendu son appartement et qui a tout vendu pour partir sur les routes. Je me rends compte. Il semble si détendu avec son camion. Le gars est venu me dire au revoir. Je me demande si je ne devrais pas faire pareil, si je devrais pas moi aussi partir. Tout vendre et partir. Bordel j'ai rien. Je voudrais tout vendre mais je n'ai rien, j'ai vu le garçon qui va partir loin et qui ne veut plus vivre. Le mec est cool. J'aime ça putain. J'aime ça.

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287 rue des Pyrénées

Publié le par drink 75

 

L'homme est assis dans son fauteuil. Au rez de chaussée de sa maison du 287 rue des Pyrénées. Il faudrait qu'il appelle la police. Sa femme est allongée dans leur lit, dans leur chambre au premier étage de leur maison du 287 rue des Pyrénées. Morte. L'homme se réveil dans son fauteuil du 287 de la rue des Pyrénées, il ne sait pas s'il vient de dormir, il ne sait pas s'il continue de rêver, il ne sait pas s'il a tué sa femme, il ne sait pas si sa femme est vivante ou...Morte. L'homme va devoir se lever, l'homme va devoir monter les marches, les unes après les autres, l'homme va essayer de monter jusqu'à l'étage de son appartement, l'homme va essayer de rentrer dans la chambre, l'homme va s'approcher du lit, l'homme va poser la main sur l'épaule de sa femme, l'homme va imperceptiblement secouer légèrement son épaule, l'homme va regarder le visage de sa femme, l'homme va s'apercevoir que sa gorge porte des traces de l'étranglement qu'il a lui-même porté. Elle est morte. Définitivement et inexorablement morte. L'homme est assis dans son fauteuil, des larmes coulent sur ses joues, il sait bien que c'est lui l'assassin, il sait bien qu'il a tué sa femme. Il doit appeler la police. Il ne sait pas s'il se souvient, il ne sait pas. Il a du se réveiller, il a du l'étrangler, il a du la tuer. L'homme est assis dans son fauteuil de la maison du 287 de la rue des pyrénées, il est un meurtrier. Il va appeler la police. Dire qu'il ne se souvient pas. Il va monter pour regarder une dernière fois sa femme. Dire qu'il ne souvient pas. Il ne se souvient pas.

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288 rue des Pyrénées

Publié le par drink 75

Je suis au 288 rue des pyrénées, chez farid, pour manger un tagine. J'ai invité la mère de louise. Je l'ai appelé pour la tenir au courant de l'enquête, en gros pour lui expliquer que j'en avais été écarté et que je n'avais pas de piste. Je ne sais pas ce qui m'avait pris de l'inviter a manger. Je la retrouve en bas des trois marches qui permettent d'arriver au restaurant. En l'attendant j'ai fumé une cigarette après en avoir offerte une au sdf polonais qui est assis un peu plus loin vers le salon de beauté et que je salue presque tout les soirs en rentrant du commissariat. Curieusement le 288 est après le 288 bis, j'avais jamais remarqué, normalement le bis ou le ter est après le numéro auquel ils correspondent. La le 288 est entre le 290 et le 288 bis, c'est pas logique. Il va falloir que j'ouvre une enquête je me dis. C'est a peu près de mon niveau je ricane. La mère de louise arrive, elle semble toujours au bout du rouleau, comme brûlé de l'intérieur, mais c'est peut-être son physique très fin qui donne cette impression. Elle se demande pourquoi sa fille a été sauvagement assassinée et je sais qu'elle est hantée la nuit par ce meurtre, je sais qu'elle a du mal a trouver le sommeil. Je lui serre la main et je m'efface pour qu'elle monte les marches qui débouche sur la porte du restaurant de farid. Celui-ci ouvre la porte et nous installe, limite obséquieux, il me fait un clin d'oeil car il croit sans doute que c'est ma nouvelle conquête. Un apéritif pour cette charmante dame et pour monsieur le commissaire, il demande. Je ne suis pas commissaire je ne réponds pas. Je suis plus grand-chose. Je picole de plus en plus, le meurtre de louise me hante moi aussi, ne trouver aucun indice me hante moi aussi, ne pas avoir de pistes me hante moi aussi. Je l'écoute pendant le repas, elle a déclinée l'apéritif, je bois un peu de vin, elle parle, me dit qu'elle est comme morte. Elle ne veut pas se complaire dans sa douleur, elle dit que sinon elle peut se suicider, mais non elle va continuer a vivre pour sa fille, pour sa mémoire, qu'elle aidera les autres. Je n'ai pas besoin de lui servir mon petit laïus, elle me dit que je dois faire mon deuil, moi aussi. Elle dit qu'on retrouvera peut-être un jour le meurtrier, elle me remercie d'avoir toujours été franc avec elle. J'ai envie de la prendre dans mes bras, j'ai envie de la serrer contre mon coeur, j'ai envie de la déshabiller, j'ai envie de la baiser la tout de suite sur une table du restaurant. Après le repas, je la ramène chez elle, un peu plus loin sur la rue des Pyrénées, au niveau des escaliers qui descendent place krasucki. Elle me serre la main et me remercie, j'ai envie de l'embrasser, je la regarde qui pénètre dans son immeuble et qui ouvre la porte de l'interphone. Puis elle disparaît et je reprends ma route vers le métro pyrénées, vers l'appartement de louise, vers l'appartement de la jeune fille morte.

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288 bis rue des Pyrénées

Publié le par drink 75

L'immeuble dont l'adresse est 288 bis rue des Pyrénées se trouve donc avant le 288. Quand on repart par la fin. Au troisième étage de cette immeuble, un homme range des papiers pour sa rencontre du lendemain avec le liquidateur judiciaire de sa petite entreprise. Il ne sait pas ce qu'il va devenir, ses salariés pourront bénéficier du chômage et  devraient retrouver facilement du travail, il n'est pas trop inquiet. Quand a lui il ne sait pas trop ce qu'il va devenir, il va devoir vendre cet appartement, quitter paris sans doute. Il regarde par la fenêtre qui donne sur la cour. Parfois il aimerait se jeter dans le vide, parfois. L'adolescent caresse le visage de la femme qui est allongée près de lui dans l'appartement du premier étage sur rue. C'est une amie de sa mère. Ils sont dans son appartement. Il est amoureux. Il ne peut pas lui dire, ne pas lui faire de grande déclaration. Même si parfois il a envie de se jeter dans le vide et de lui avouer la vérité. Un homme assèche sa bière au quatrième étage du 288 bis de la rue des Pyrénées, il se dit que saint malo lui manque, il se dit que la vie n'est plus tout a fait la même, depuis que, il se dit que la vie n'est plus tout à fait la même depuis que les jours sont sans un appel de la fille gymnaste avec laquelle il sortait, il se dit que la vie n'est plus tout a fait la même, depuis qu'elle n'est plus la Il aurait du lui dire que vivre c'était comme se jeter dans la mer en furie quand ils se promenaient sur le sillon a paramé. La vie c'était comme se jeter dans le vide.

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289 Rue des pyrénées

Publié le par drink 75

 

Dans un appartement du 289 rue des pyrénées, un homme est assis dans son canapé. Il est assis, se demande comment il est encore vivant. Il ne sait rien de plus. Il aimerait que la femme qu'il a tant aimé revienne vivre auprès de lui, mais il ne sait pas. Enfin si il sait qu'elle ne reviendra pas. C'est comme une douleur dans le creux de l'estomac, c'est comme une douleur qui reviendra encore et encore, c'est comme une douleur. Il aimerait qu'elle l'écoute, il aimait comme elle l'écoute, il aimerait, il aimait, il l'aime. Il se rend compte comme il n'est rien sans elle, il se rend compte comme il est tout avec elle, comme elle entendait ses pauvres jérémiades crétines. Dans un appartement du 289 rue des pyrénées, il aimerait ne pas être seul mais il sait que c'est ainsi désormais, il sait que c'est ainsi. Il pourrait boire un café, mais il n'est pas très sur que ce soit nécessaire, il aimerait boire un verre de vin mais il n'est pas très sur que ce soit nécessaire, il aimerait boire un verre, mais il n'est pas très sur. Boire du vin avec elle c'était pourtant une de leur activités préférées. Baiser bourrés. Dans un appartement du 289 rue des pyrénées, un homme est assis sur un canapé. Il aimerait être vivant. Il aimerait vraiment être vivant. Encore vivant.

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290 rue des Pyrénées

Publié le par drink 75

 

Dans l'immeuble du 290 rue des Pyrénées, une femme fume une cigarette en regardant par la fenêtre. Dans l'immeuble du 290 rue des Pyrénées, un enfant mange une tartine de nutella. Dans l'immeuble du 290 rue des Pyrénées, une femme jette du gros sel dans l'eau frémissante qui se trouve dans une casserole. Dans l'immeuble du 290 rue des Pyrénées, la douleur s'estompe dans le bras de l'homme qui revient de la piscine pailleron ou il vient d'aligner les longueurs avec une précision métronomique. Une femme dans une chaise roulante, allume son ordinateur. Une jeune fille échange sur viber avec une de ses copines de classe. Un vieil homme qui remplit une grille de mots croisés remplit les deux cases blanches d'un double A qui est un fleuve qui se trouve il ne sait plus trop ou. Un homme visse et revisse ce lit qu'il a acheté pour ses enfants chez conforama avenue philippe auguste. Dans l'immeuble du 290 de la rue des pyrénées, le temps passe et repasse, comme cette femme de ménage qui est employé par le jeune couple qui vit au troisième étage. Dans l'immeuble du 290 de la rue des pyrénées qui se trouve un peu après la place du guigner un peu avant la jonction de la rue des pyrénées et de la rue de ménilmontant quand on va vers gambetta, dans cet immeuble donc il ne se passe rien, comme tout les jours, rien de particulier, rien de spécial, dans cet immeuble donc, il se passe peut-être quelque chose. Il se passe peut-être vaguement quelque chose.

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292 rue des Pyrénées

Publié le par drink 75

 

L'homme un peu fou qui erre toujours rue des Pyrénées gratte sa tête et les quelques cheveux qui lui restent dessus. Il ne comprend pas ou est le 292 rue des Pyrénées. C'est son objectif du jour. Trouver le 292 rue des Pyrénées. C'est dimanche, c'est jour de marché, il démarre de la place du guigner au 294, et le marché dominical se termine un peu plus loin a l'angle de la rue des Pyrénées et de la rue de Ménilmontant. Il passait sa vie au 294 quand il était encore vivant, avant qu'il ne se retrouve à la rue, avant qu'il ne redevienne rien, avant l'errance et la nuit. Il passait sa vie au 294 quand il avait encore un appartement, il mangeait presque tous les soirs chez le turc. C'est curieux d'ailleurs de penser que le turc a vendu son restaurant et l'appartement du dessus, c'est drôle de penser qu'il s'est retrouvé viré de son appartement lui aussi, étonnante corrélation des évènements. Peut-être qu'il aurait pu s'en sortir. Peut-être pas. Le turc lui aurait fait a manger, sa femme lui aurait donné des fruits. Maintenant il n'y a plus rien, juste le rade d’à côté qui a une plus grande terrasse. Il appartient aux mêmes frères qui ont déjà le rade des rigoles. Les hamburgers pas très bon ont remplacés le succulent mezze. Il s'est fait virer a ce moment précis de son appartement. Et il est resté dans le quartier, les bains douches sont juste la, il connaît des personnes qui peuvent l'aider de temps en temps, pourquoi serait-il parti ? Et pour où ? Sa vie c'est belleville, son quartier c'est belleville, il ne sait pas ou il pourrait aller. Paris est comme une ville étrangère. Le vingtième arrondissement est déjà trop grand pour lui. Il revient aux ancennes frontières de Paris, belleville et Ménilmontant sont des communes indépendantes. Après le 294, c'est la place du guigner, puis l'angle de la rue du guigner et de la rue de l'est. Ensuite il y a l'ancien magasin de moto qui est devenu un magasin pour professionnel du bâtiment, et ensuite une plaque indique le 290. Il passe la journée a errer autour de la place comme tout les jeudis et les dimanches, il attends que le marché soit terminé pour ramasser quelques fruits. Il se dit que c'est lui désormais qui habite au 292 de la rue des Pyrénées dans ce no man's land ou la rue des Pyrénées fait une pause. Il vit désormais au 292 rue des Pyrénées, c'est nulle part et c'est partout, c'est sa vie de rien. Il vit là désormais. Au 292, parmi les fantômes et les largués. Chez lui. 

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291-293 Rue des Pyrénées

Publié le par drink 75

 

Un homme trouve un carnet en rangeant des affaires dans les caves de l'école du 291- 293 rue des Pyrénées. Il l'ouvre. Le carnet est recouvert d'une protection en similicuir, et chaque page semble un peu jauni sous le poids du temps. Ce carnet doit-être là depuis longtemps, il a du glisser sous un meuble, il était peut-être a un enseignant, a quelqu'un qui vivait ici, a un élève. On ne le saura jamais. La première page est un dessin, ça ressemble a une femme habillée en homme. Le second dessin au verso de la première page est une scène ou deux hommes semblent discuter de manière assez véhémente et une troisième les regarde. Il y a encore un dessin sur la seconde page, c'est un homme en costume et cravate qui s'appuie sur un parapluie. Sur la page suivante, il est écrit : le 29 mars 1972 : Mutuelle de la presse parisienne, 29 rue de turbigo, paris 2ième. Sur la quatrième page, en haut a droite : Sir dance 4 maraan 11 proud prince 15. Puis en dessous dans un carré 5-11-7. Peut-être quelqu'un qui joue au course pense l'homme qui a trouvé le carnet. Les deux pages suivantes contiennent encore des dessins, un homme avec une barbe, un enfant qui chante. Ensuite il y a quelques feuilles blanches, puis une feuille remplie de ce qui semble être des titres de livres plutôt policier : "L’ordinateur fait de son mieux" "le temps de mourir" "la mort en rubans bleus" "les gens de la colline" "le vingt-sixième round" "la tombe abandonnée" "pour mieux vous croquer" "une jeune fille éperdue" "associés contre le crime" "volée de plomb" "la peine de mort". Il y a encore un dessin sur la page suivante, un homme qui semble ivre au zinc d'un café. Sur une autre page, il est écrit " l'ile saint louis et la cité" par sylvestre de sacy et yvan christ (éditions d'art plazza). Sur la page suivante, il est écrit inspecteur des impôts 16 avenue jean moulin paris 14 ième. Puis est écrit 16191 + 4288 = 20479. Enfin sur l'ultime page est écrit : 1er décembre 7-3-6-11. L'homme referme le carnet de cuir et le glisse dans sa poche. Un peu ému sans qu'il sache trop pourquoi. Un peu ému.

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294 Rue des Pyrénées

Publié le par drink 75

 

Je m'attable au bistrot qui fait l'angle avec la rue de l'ermitage. Mon ancienne cantine. Je mangeais chez le turc au moins une fois par semaine. Mais il a été racheté par le rade d’à coté. Les proprios sont les frères qui ont le rade qui fait l'angle place des rigoles. Je demande une pinte vu que c'est l'happy hours et que c'est 3 euros la pinte. Et 50 cents. Il me manque le turc, sa bouffe, et lui aussi. Il faudrait que je passe dire bonjour a sa femme qui tient la boutique de reprise de couture a jourdain, je sais qu'il cherche une affaire, aux lilas. Les cauchemars se font de plus en plus présents, j'ai rêvé de louise presque toute la nuit. Je rêve de louise presque toutes les nuits. Je m'occupe d'autres affaires maintenant, il y a presque un mois que Louise est morte et une autre équipe est sur le coup. La mère de Louise m'a appelée, je lui ai expliqué qu'il fallait un oeil neuf sur l'affaire, que la nouvelle équipe s était très compétente. Nous avions l'air un peu crétin l'un et l'autre a l'autre bout du fil, ne sachant trop quoi dire, comme s'il restait quelque chose en suspens. Je lui ai dit que je continuerais de m'occuper de l'affaire. Ce meurtre était quand même le plus gros échec de toute ma vie d'enquêteur. Pas un suspect. Pas une piste. Rien. On avait arrêté tout les débiles du quartier - c'est pas ce qui manquait dans le coin - mais on avait pas la moindre piste. J’assèche rapidement ma pinte. Cette affaire me hante. Louise me hante. Sa mère me hante. Je reste ainsi, songeur, buvant ma bière, a la terrasse de mon ancienne cantine au 294 de la rue des pyrénées. Comme absent du monde. Absent de tout.

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295 rue des Pyrénées

Publié le par drink 75

Devant le 295 rue des Pyrénées, il y a l'arrêt du 26, arrêt Pyrénées Ménilmontant. L'homme qui bientôt sera aveugle attends le bus, il est venu jusqu'ici en marchant, longeant la rue des Pyrénées. Il attends toujours de perdre la vue, ça doit venir lentement, c'est un peu curieux, il ne sait pas comment ça doit venir, comment ça doit arriver. Il se demande parfois si le médecin ne s'est pas trompé. Mais non, sans doute, ça va venir lentement, très lentement, trop lentement. Au second étage du 295 rue des pyrénées, un homme est en train de chercher un endroit pour accrocher une corde. Il va en finir. Il n'en peut plus. Mais vraiment plus. Il comprend a quel point on est seul, totalement seul; dès que des problèmes semblent insurmontables. Il sait qu'il va en finir, il ne voit pas d'autres solutions. Il doit écrire une lettre a la femme qui l'aime pour lui expliquer, enfin non, pour lui demander de lui pardonner de l'abandonner. Devant le 295 de la rue des pyrénées, l'homme qui bientôt ne verra plus rien d'après les médecins, essaie de comprendre comment ça fait de devenir aveugle. Il ne sait pas. Il regarde le mouvement de l'angle de la rue de ménilmontant et de la rue des pyrénées, la chorégraphie des êtres, le va et vient des voitures. Il se dit que c'est peut-être le dernier jour qu'il voit bien. Le 26 arrive. Il aimerait savoir quand il ne verra plus. Il monte dans le 26 en direction de la place de la nation. Il va regarder la ville comme si c'était la dernière fois, parce que c'est peut-être la dernière fois. Une dernière fois.

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