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401 rue des Pyrénées

Publié le par drink75

Elle se termine ici la rue des Pyrénées, au numéro quatre cent un, au métro éponyme, a l'intersection de la rue de Belleville. Il n'y a pas de numéro 402 ou 400 mais il y a un numéro 401. Un immeuble. Mais aussi le restaurant auvergnat, enfin le café. Avec sa petite terrasse on ne croit pas le machin immense mais quand on rentre dedans on s'aperçoit qu'il ne termine jamais, et quand on l'a traversé c'est encore une terrasse, derrière, sur la petite cour, dans le petit passage. Après le numéro 401 de la rue des Pyrénées il y a le café du métro, qui n'est pas le même sorte de bougnat, qui est plutôt une sorte de routier. Plutôt chou farci qu'aligot saucisse. Mais dont l'entrée est rue de Belleville, même si la vitrine ornée des plats écrit délicatement donne sur le bout du bout de la rue des Pyrénées. Le dernier café avant la fin de la rue des Pyrénées c'est donc le mistral. Elle est longue la rue des Pyrénées, plusieurs kilomètres, elle est longue, 400 numéros pour une rue a paris c'est pas si courant. Enfin ça c'est sur la gauche quand tu viens de cour de Vincennes, au début de la rue des Pyrénées, tout en bas, vers chez feu willy ronis, de l'autre côté on atteins péniblement les 360 numéros. Mais sur la gauche en venant de cours de Vincennes, de maraîchers, de père Lachaise, de Gambetta, de place des grandes rigoles, sur le côté gauche quand on va vers les buttes-chaumont donc, on arrive au numéro 401. C'est la terrasse du mistral, la fin des numéros de la rue des Pyrénées. Après c'est la rue de Belleville, après c'est l'avenue simon bolivar, après c'est le dix-neuvième arrondissement. Ici c'est la fin de la rue des Pyrénées mais avant il y a des histoires mais avant il y a pleins d'histoire. Si tu prends tout au bout de la rue des Pyrénées à droite sur la rue de Belleville, tu peux monter encore un peu pour arriver au point le plus haut de paris, au métro télégraphe. Si tu prends à gauche et si l’horizon est un peu dégagé tu peux voir tout paris, la rue de Belleville et la tour Eiffel. C'est comme ça, c'est ainsi, c'est la fin de la rue des Pyrénées, mais avant ce dernier numéro il y a plein de gens et plein d'histoires. Je reste un peu en terrasse du mistral, au milieu des bruits du carrefour Pyrénées Ménilmontant, je guette des bruits et des images. Mais je vais me mettre en route. Promis je vais vous raconter.  Promis je vous raconte tout le reste.

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