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212 rue des pyrénées

Publié le par drink 75

 

Se garer a l'angle de la rue des pyrénées et de la rue des gâtines devant le 212 rue des pyrénées.  La rue des gâtines qui continue de l'autre côté jusqu’à l'avenue gambetta est barré par de multiples barrières pour empêcher l'accès au commissariat. Pas le courage de faire le tour. Gueule de bois. Gueule de bois. Gueule de bois. Louise encore et toujours dans mes cauchemars. Louise. Encore et toujours. Rien de nouveau. Toujours morte. Toujours pas de pistes. Aucune trace. Mais qui l'a tuée bordel. Qui ? Retrouver son meurtrier. Le retrouver. Retrouver son meurtrier avant de partir. Bon, j'ai plus l'enquête. Je glande en attendant. Téléphone qui vibre. La mère de louise. Non. Un crétin de lieutenant qui me demande ou je suis. En face je lui dis. Tiens la boulangerie a un nouveau nom, les vendeuses seront forcément moins connes que les précédentes. Et la boutique côté commissariat qui a encore changé. Depuis que la clinique de l'aspirateur nous a quitté, cette boutique est maudite. Qu'est ce que tu racontes me demande mon adjoint qui vient de s'asseoir dans la voiture. Je disais que depuis que la clinique de l'aspirateur nous a quitté, tout fout le camp. Je démarre, j'allume la clope que j'ai dans la bouche depuis des plombes. Louise. J'ai baisé ta mère. Bordel qu'est ce qui m'a prit, qu'est ce qui lui a prit ? Qu'est ce qui nous a prit. Jamais vu une femme autant chialer en baisant. Mes yeux se mouillent alors que je prends l'avenue gambetta pour rejoindre la porte des lilas. Un noyé dans une piscine râle mon adjoint, on a que ça a foutre. Une piscine olympique, je souligne, jeux olympiques de 1924. T'y étais, m'interroge mon adjoint, tu es de plus en plus dingue, il ajoute. Mes yeux humides, je pense a toi louise, je pense a ta mère, je pense a ce meurtrier que je dois retrouver même si je ne suis plus chargé de l'enquête. Je pense a tout le monde. Je ne pense plus a personne d'autre que toi. Que toi.

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