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18-20 Rue des pyrénées

Publié le par drink 75

Je regarde le batiment qui est censé être une sorte de paquebot, amarré au début de la rue des pyrénées à la place d'un dépot de bus ratp. Je regarde ce machin rouge massif, vaste, et j'essaie de comprendre quel esprit malade a décidé de l'appeler garance ? Ils se sont crus dans les enfants du paradis ? J'attends le bus en face, qui va m'emmener vers le douzième puis le treizième arrondissement. C'est par cette touche moderne et un peu moche que se termine la rue des pyrénées coté pair. Après il reste les murs des classes du lycée hélène boucher dont l'entrée donne sur le cours de vincennes. Après le 18 il n'y a plus de numéros. Nous sommes au début de la seconde plus longue rue de paris, nous sommes au début du vingtième arrondissement puisque l'autre côté du cours de vincennes c'est le douzième. Le douzième arrondissement ne sert a rien. Hormis la gare de lyon j'ai jamais compris a quoi  rimait le douzième arrondissement. La rue des pyrénées traverse tout le vingtième et termine rue de belleville. Le début du dix-neuvième. Arrondissement hein, pas siècle. Le garance, donc. Ca me rappelle ce restaurant qui s'appelle le casque d'or dans la rue de bagnolet. Alors que le film a été tourné vers la place des fêtes et la rue des cascades. Le garance donc. On dirait un peu le même batîment que sur la place de la bastille, la prostate de mitterrand qu'on a baptisé opéra bastille. Oui c'est le même genre mais en rouge vif. Plus saignant. En comparaison, on dirait plus la prostate de pierre mauroy. En même temps c'est pas un lieu touristique ou un truc artistique, c'est un immeuble du ministère de l'intérieur. Ca casse tout de suite un peu l'ambiance. Le début de la rue des pyrénées a été toujours un peu sombre, en plus d'être calme, peu animé et sans grand intérêt. La rue est comme plongé dans une soirée sans fin. C'était peut-être ça l'idée du rouge. Le 64 arrive. Pour m'emmener place d'italie. Vers ma vie d'avant. Paris devient une nostalgie qui semble ne jamais devoir s'arrêter. Paris est une putain de nostalgie qui colle entre les rides, les plis de chair et qui nettoie le coeur. Comme un shoot d'émotions, une chapelle aux souvenirs. Le genre de sentiments qui colle comme un sparadrap.

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