Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

220 Rue des pyrénées

Publié le par drink 75

 

Au 220 de la rue des pyrénées, un homme est assis a son bureau devant son ordinateur,  l'homme essaie de travailler sur un livre, qui serait un panorama du rock français de la fin des années 80 et du début 90. C'est encore en projet et il sait bien qu'il ne trouvera aucun éditeur pour lui faire une avance et le journal pour lequel il travaille ne voudra pas publier un pensum aussi long. C'est la veille alors qu'il errait au 104, ce lieu totalement hallucinant, ou il se sent toujours un peu ailleurs, comme dans une sorte de lieu de recueillement, une cathédrale d'un autre temps, au 104 donc, alors qu'il traînait un peu au merle moqueur pour regarder les nouveaux livres qui sortaient, son regard était resté plusieurs minutes sur le  programme a venir du 104 qui était scotché un peu partout. Il était indiqué qu'au cours de la saison, claire diterzi donnait un spectacle. Diterzi et julie bonnie avec trois autres types dont j'avais un peu oublié les noms, avait formé un groupe les plus fascinants de la fin des années 80 début 90. Forget mi notte. Il avait le tee-shirt avec une corde a linge ou reposait des sous vêtements masculins. Forget mi notte venaient de tours, c'est fou a l'époque mais un paquet de groupe venaient de la région, élargi certes, forget mi notte, un des meilleurs groupes en concert de cette époque. il n'avait jamais accroché avec claire dit terzi, lui il était amoureux de julie bonnie, plus tard elle formera cornu avec les garçons de forget, et puis elle deviendra sage femme, et écrira des bouquins, le premier avait eu pas mal de succès, ça ne l'avait pas beaucoup intéressé. Il se souvenait d'un des derniers concerts du groupe, ou l'on sentait que les deux filles étaient proches de se foutre sur la gueule. Il semble se rappeler qu'un des percus de forget mi notte avait formé un groupe avec le batteur de portobello, kpitain kavern ça s'appelait mais il n'était pas très sur. Portobello bones c'était vraiment le groupe de cette époque, eux aussi de tours, le premier album "nu" un de ceux qu'il avait le plus écouté a l'époque, et puis portobello amigos, un album avec plein de reprise joués avec d'autres groupes. C'était la grande époque du festival aucard de tours. Il avait croisé souvent le chanteur de portello bones, l'avait hébergé a bruxelles,  il était devenu tatoueur, mais il lui semble qu'il avait rejoué dans un groupe avec une fille, copenhagen, un nom dans le genre, l'ancien bassiste était parti jouer avec avec les no one is innocent, il avait dormi chez lui une fois a tours, sans que le gars se trouve la d'ailleurs. Le batteur des portobellos avaient joués avec les seven hate de poitiers pour leur dernière tournée en remplacement du chanteur batteur qui n'arrivait plus a tenir les deux rôles. Les seven hate s'étaient reformés il y a quelques temps mais il les avait raté. Il adorait seven hate, penser a reécouter leurs vinyls. Il avait hébergé les seven hate a paris et ils avaient fait le forcing pour regarder téléfoot le dimanche matin. C'était quoi leur bled déjàa, chasseneuil du poitou. A l'époque les papes du rock français étaient bien surs les thugs d'angers, il y a avait un autre groupe aussi d'angers, casbah club il lui semble. Et puis bien sur, les spicy box de saumur. Un des plus gros chocs sur scène qu'il ait jamais ressenti. Les spicy box, il se souvient bien, comme il s'était battu pour les faire tourner, pour qu'ils perçent, ils avaient obtenu un passage a nulle part ailleurs en live. A la même époque que les burning heads d'orléans.  Baffie était devenu sourd. Les burning qui tournaient encore pour leur 30 ans de carrière. Penser a tout ces groupes, bordel la nostalgie qu'il ressentait. Tout a coup il se souvenait des tongz de tours, il était sur de les avoir vu, de les avoir fait jouer, il était pote avec leur manager. Les tongz, c'était du flycore, il lui semblait. Bordel se dit le gars assis a son bureau devant son ordinateur dans son appartement du 220 de la rue des pyrénées, c'était quoi déjà du flycore ?

Commenter cet article