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260 Rue des pyrénées

Publié le par drink 75

 

Il y avait un squat au 260 rue des pyrénées. Cette soirée a ou tout le monde se parle, ou tout le monde picole, cette soirée ou les visages se succèdent, ou les alcools se succèdent, ou l'on oublie peu à peu, ou les visages disparaissent, ou les alcools se succèdent, de la musique dans les oreilles, les alcools se succèdent, des danses de plus en plus enivré dans le salon, des souvenirs qui s'estompent, et des alcools qui se succèdent. Je me souviens vaguement je parle avec une fille dans le jardin et qu'elle m'embarque dans les toilettes et qu'on sniffe un petit rail de poudre blanche sur la lunette des chiottes, je crois que c'est le seul vague souvenir que j'ai de cette soirée. Et aussi des éclairs ou je danse, enfin disons plutôt ou j'agite mon corps sur des rythmes et des sons que je serais bien en peine de reconnaître aujourd'hui. Je me souviens aussi que ma copine de Montreuil me dit que je vais venir dormir chez elle car je suis dans un état vers les 4 heures du matin ou je ne pourrais pas rentrer chez moi. Et puis elle ajoute tu es trop bourré aucun taxi ne voudra t’emmener. Je n'essaie plus de prendre un taxi a paris de toutes les façons. Ils ne veulent jamais de toi. Soit c'est trop loin, soit c'est passez loin, soit ça ne les arrange pas, soit ton copain est trop noir, soit tu es trop bourré. Oui mais tu es vraiment trop bourré me dit ma copine. On commence a marcher mais on est trop bourré et trop défoncé pour que l'air du dehors nous permette de retrouver nos esprits. Ma copine en a marre de marcher et me propose qu'on prenne un vélib pour rentrer plus vite. Je me souviens que c'est très difficile de pédaler dans mon état et j'ai l'impression que la rue de paris ne va jamais finir, c'est comme si chaque coup de pédale me semblait un effort surhumain. Je monte les étages de chez ma copine et je m'effondre sur son canapé. Je me réveille le lendemain avec une gueule de bois monumental et je vais la soigner en rentrant chez moi pour ne plus sortir de mon lit avant le lundi matin et la reprise des hostilités professionnelles.

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